k-r, k-l, la même qui a donné karst. Une origine gauloise a été proposée par E. Nègre, bien que contestée par Flutre."Mieux vaut simplement douter / Que follement affirmer"
-acum, -anum, -anicum, ou -atis.-ACUM est omniprésent dans la toponymie du Quercy, témoignant d'une fusion linguistique entre le gaulois et le latin qui a façonné les noms de nos lieux actuels.-ACUM (français) ou -acum (latin) est emprunté au gaulois -akos. Cette finale d'adjectif marque la localisation ou la provenance, et sa vaste présence ne signifie pas nécessairement une forte densité de population gauloise d'origine.-acum donnaient Floracum fundum (le domaine de Florus), évoluant vers des noms comme Florac, Floirac ou Flourac.-ius, l'ajout de -acum aboutissait à des formations en -iacum. Par exemple, Calviac provient de Calvius + -acum, via Calviacum. Ainsi, nous distinguons deux variantes principales : -acum donnant -ac et -iacum se réduisant à -iac.-iacum, le mot actuel présente un L mouillé (lh en occitan, ill en français), comme Genolhac ou Ginouillac (du nom Gennulius).-iacum, cela donne -nhac en occitan, francisé en -gnac (ex: Ginhac, de Gennius). On retrouve aussi ni remplaçant gn ou nh dans des noms comme Caniac et Orniac.-ANUM, -IANUM : Une Marque Latine-ANUM se retrouve sur un vaste arc méditerranéen occitan, du Rhône à la Catalogne, ainsi que dans le Gers et les départements voisins. Il marque l'appartenance à un domaine agricole, souvent basé sur un nom de personne.-an ou -a dans l'Hérault et l'Aude en témoignent. Par exemple, le nom latin Luppius a donné Loupian en Hérault et Llupia en Roussillon, alors qu'avec le suffixe -ACUM, il devenait Loupiac dans le Lot. Similairement, Marcius a évolué en Marsan ou Marsa.-anum), un déplacement de l'accent tonique vers l'initiale du mot peut aboutir à des noms en -a non accentués, parfois confondus avec une marque de féminisation, comme Flora (du latin Florus + -anum) dans l'Aude.-ANICUM, -ANICIS : Traces Latines et Gauloises-ANICUM et son ablatif locatif -ANICIS révèlent une histoire linguistique fascinante, marquée par des évolutions régionales distinctes entre le Quercy et le Bas-Languedoc.-ARGUES-argas, puis en -argues en français. Des exemples comme Aimargues (du latin Armatius), Baïllargues (de Baillius), ou Marsillargues (de Marcellus) sont fréquents.-ÈRGAS-argas en -èrgas. Cela est notamment visible dans Séniergues, dont l'ancienne forme était Sinargas (attestée dans le Cartulaire d'Obazine), issu du nom Sinnius.-ingos. Un exemple est Escatalens, issu de Scataling, qui désignerait un personnage causant du tort.-ens pourrait être une formation occitane plus tardive ou remonter à un nom latin (ex: Argentens pour Argens-Minervois). Murcens, par exemple, s'explique par le bas latin murus cinctus.-villa, signifiant "domaine", typique des structures foncières de l'époque.